Le top 5 des fétichismes sexuels les plus communs chez les couples
Un fétiche ou un « kink » est le fait d'être excité par une forme de sexualité non normative. Mais comment définir le sexe normatif ? Le classique missionnaire dans une pièce aux lumières tamisées ?
Des études ont montré que de nombreux désirs sexuels auparavant considérés comme tabous sont plus courants qu'on ne le pensait. La plupart des gens ont déjà fantasmé sur quelque chose que l'on pourrait définir comme un fétiche, et nombreux sont ceux qui vont plus loin et passent à l'acte. Découvrez que les 6 formes de fétichismes les plus courantes !
Le sexe à plusieurs
Le psychologue américain Justin Lehmiller a demandé à 4 175 personnes quels étaient leurs fantasmes sexuels préférés, et le fétiche le plus courant était le sexe en groupe. Il a constaté que 89 % des participants avaient au moins une fois fantasmé sur un plan à 3 !
Le sexe à plusieurs peut consister à faire l'amour à 3 (on parle de plan à 3, de triolisme ou de sexe trio), à faire un gang bang, à faire l'amour dans un endroit où d'autres personnes font l'amour (on parle d'échangisme), à faire l'amour virtuellement avec un tiers, à participer à un plan à 4 ou à une véritable orgie / partouze.
Il y a cependant quelque chose de tabou dans le fait d'avoir des relations sexuelles avec plus d'une personne. Peut-être pensons-nous que le sexe est intrinsèquement privé et qu'il ne concerne que deux personnes.
Les personnes interrogées dans le cadre de l'étude ont indiqué que le désir de faire l'amour en groupe était dû au fait qu'elles se sentaient sexuellement irrésistibles et sexuellement compétentes. Souvent, les participants décrivent le fantasme d'être au centre de l'attention et d'avoir plusieurs personnes qui les désirent ou leur donnent du plaisir, ce qui les fait se sentir puissants et sexy.
Le fétichisme du pied
Le fétichisme des pieds signifie ressentir une excitation par les pieds ou bien d'adorer les pieds de quelqu'un d'autre. Il peut se manifester en sentant, embrassant, en massant et en léchant les pieds de quelqu'un. C'est l'une des parties du corps les plus communément fétichisées (le fétichisme des pieds est l'un des plus répandus chez les hommes) et on retrouve de nombreux films adultes à ce sujet mettant en scène une femme dominatrice avec un soumis qui vénère ses pieds.
Mais pourquoi ce fantasme ? Il existe un lien entre le fait d'être excité par les pieds et celui d'être excité par la soumission en général. Il existe une sorte de soumission dans le fait d'adorer un pied, il est donc logique que l'excitation se généralise au-delà de cette dynamique.
Mais pourquoi les pieds ? Il existe une raison biologique intéressante pour laquelle les gens ont tendance à être excités par les pieds. Notre cerveau possède une carte sensorielle de toutes les parties du corps. Dans cette carte, le pied est adjacent aux organes génitaux. Parfois, il y a un léger défaut d'allumage des neurones, ce qui fait que les pieds sont souvent érotisés.
La domination et soumission dans le BDSM
La domination et la soumission sont des termes généraux qui englobent le fait de jouer avec le pouvoir de différentes manières. Ce sont les lettres « D » et « S » de l'acronyme BDSM (voir notre article pour débuter dans le bdsm). Les études montrent que 47 % des femmes et 60 % des hommes aiment l'idée d'être dominants. En revanche, 65 % des femmes et 53 % des hommes aiment l'idée de la soumission, ce qui en fait l'un des fétiches féminins les plus répandus.
Le contact physique, tel que le jeu d'impact, est une façon de s'engager dans la domination et la soumission. Dans ce scénario, une personne exerce un pouvoir physique sur l'autre de manière consensuelle. Une dynamique similaire peut être créée par le bondage, lorsqu'un partenaire attache l'autre.
Vous pouvez également créer cette même dynamique dans plusieurs environnements non physiques. Par exemple, si vous appelez votre partenaire et lui dites d'enlever son pantalon et de commencer à frotter son pénis jusqu'à ce qu'il soit au bord de l'orgasme, c'est aussi de la domination.
Les sites de rencontres BDSM sont devenus très populaires et on retrouve une forte communauté de femmes dominatrices et femmes soumises qui souhaitent explorer toutes les facettes de la Domination / Soumission que le BDSM a à offrir.
Les jeux d'impact dans le BDSM
Les jeux d'impact sont l'une des nombreuses façons dont les gens expérimentent la domination et la soumission dans le BDSM. Ils peuvent inclure plusieurs types de contacts consensuels, comme la fessée, les accessoires BDSM, la flagellation, les coups de pagaie, la cire de bougie ou le bondage. En outre, il peut s'agir d'une simple gifle ou d'une pratique beaucoup plus extrême.
Pour de nombreuses personnes, le désir d'être soumises vient du fait qu'elles se sentent à la fois en sécurité et hors de contrôle. La douleur physique et l'excitation sont toutes deux liées aux systèmes dopaminergiques et opioïdes du cerveau ; il est donc logique que certaines personnes ressentent de l'excitation lorsqu'elles font l'expérience d'une force contrôlée.
Dans les jeux d'impact, il est essentiel de fixer des limites claires. Même si la personne qui a le fouet semble contrôler la situation, le partenaire soumis crée une scène sexuelle qui est excitante et sans danger pour lui.
Le candaulisme
Avez-vous déjà imaginé que votre partenaire a des relations sexuelles avec quelqu'un d'autre ? Cette personne pourrait le/la satisfaire d'une manière que ne pouvez pas ? Vous aimeriez être humilié pendant cette scène ? Si vous fantasmez sur ces scénarios, le candaulisme est une pratique sexuelle qui pourrait vous intéresser.
Le fantasme du candaulisme, qui est extrêmement courant dans le porno, représente le plus souvent un homme hétérosexuel qui aime partager sa partenaire et assister à l'acte tout en étant impuissant, passif, inactif. L'un des éléments de cette dynamique est souvent l'humiliation que la femme fait subir à son chéri en lui tenant des propos salaces, en lui disant à quel point son pénis est petit et à quel point le nouveau partenaire est meilleur pour la satisfaire.
Le fait de tirer un plaisir sexuel de cet acte est une forme de masochisme (le M de BDSM) et est relativement courant. Bien que la dynamique la plus fréquente dont nous entendons parler dans le candaulisme soit très hétérosexuelle et genrée, l'excitation par le candaulisme est également fréquente chez les femmes et les personnes queer.
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